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Lutter contre la corruption, une question de capacités

Nouakchott
Mauritanie
05 juil, 2018

La corruption en Afrique est devenue si répandue que les sociétés seront détruites et le continent ne pourra jamais atteindre son plein développement, si aucune mesure radicale n'est prise pour enrayer immédiatement ce mal. La décadence constatée dans la plupart des bureaux publics a miné l'ampleur du développement qui pourrait découler des ressources publiques et de la prestation de services publics et a donc favorisé l'appauvrissement des sociétés africaines. Bien que la situation varie d'un pays à l'autre, il y a un consensus général sur le fait que ceci est devenu un défi commun dans la plupart sinon la totalité des pays africains. C'est cet entendement que les chefs d'État africains, sous les auspices de l'Union africaine, ont déclaré l’année 2018 comme l’année non seulement des débats sur la corruption, mais aussi de la lutte contre la corruption.

La corruption est essentiellement une question de gouvernance et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a, depuis sa création en 1991, travaillé avec diverses institutions et gouvernements en Afrique en vue de renforcer les capacités à formuler des politiques, règles et procédures qui améliorent les systèmes et aboutissent à la bonne gouvernance. Alors que l'ACBF a beaucoup contribué à aider les pays dans la formulation des politiques, la Fondation note que le défi qui se pose actuellement en Afrique est que les pays ne traduisent pas ces politiques en jalons concrets, la capacité de MISE EN OEUVRE.

C'est pour cette raison que l'ACBF demeure patiente et investit continuellement dans le renforcement des capacités humaines fortes et de solides institutions. Si le secteur public et la société civile sont renforcés, il y aura probablement plus de transparence et de responsabilité qui non seulement amélioreront la gouvernance, mais contribueront à lutter contre la corruption.

Comme l'a toujours répété le Secrétaire exécutif de l'ACBF, le Professeur Emmanuel Nnadozie : « L'éradication de la pauvreté en Afrique exige un leadership engagé qui a les références pour dénoncer la corruption ». Il insiste toujours sur le rôle du leadership pour assurer une gouvernance forte et compétente en Afrique. Dans la même veine, la Fondation lancera bientôt son rapport phare sur les capacités en Afrique, édition 2018, qui examine les impératifs de capacité pour le leadership en Afrique. Le rapport abordera également l'efficacité du leadership transformateur dans la lutte contre la corruption et le développement de l'Afrique.

La Fondation continue donc de travailler avec les gouvernements et les sociétés civiles pour promouvoir la redevabilité et la transparence afin de renforcer la participation du public à la prise de décision, de garantir une meilleure qualité des décisions et l'application des politiques, règles et règlements afin de réduire les occasions de corruption.

Les 55 pays africains, dont 40 sont des États membres de l'ACBF, qui se sont réunis à Nouakchoutt pour la 31e Assemblée ordinaire de l'Union africaine du 1er au 2 juillet, ont exprimé leur engagement et leur dévouement à la lutte contre la corruption. Le Sommet avait pour thème « Gagner la lutte contre la corruption. Une voie durable pour le développement de l'Afrique. »

En tant qu'Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités, l'ACBF a participé activement aux réunions du Sommet, avec un engagement à soutenir l'Afrique dans la lutte contre la corruption. La Fondation mènera des évaluations des besoins en capacités de certains organes et certaines institutions de lutte contre la corruption opérant au niveaux régional et national. L'exercice d'évaluation vise à identifier les faiblesses des capacités humaines et institutionnelles qui empêchent les institutions de lutte contre la corruption de s'acquitter efficacement de leurs mandats respectifs.

Les évaluations seront suivies de la formulation des stratégies appropriées de renforcement des capacités, qui conduiront à la conception et à la mise en œuvre de projets ou programmes de renforcement des capacités afin de combler les lacunes de capacités identifiées lors de l'évaluation des besoins.

L'ACBF continue à soutenir le continent dans la réalisation de sa vision : « une Afrique capable de réaliser son propre développement ».

 

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Tsitsi Chakonza

Cellule de Communication, RSPD, 
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Harare, Zimbabwe
+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; poste : 273
Email : T.Chakonza@acbf-pact.org

À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF)

La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) est l’agence spécialisée de l'Union africaine en matière de renforcement des capacités.

Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.

Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.

À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.

Notre vision est celle d’une Afrique capable de réaliser son propre développement.

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Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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