Questions fréquemment posées
Les pays et les organisations internationales qui ont soutenu l’ACBF à ce jour sont les suivants :
- Partenaires multilatéraux: La Banque mondiale, la Banque africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds monétaire international.
- Partenaires bilatéraux:Le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, la Grèce, l’Inde, l’Irlande, lesPays-Bas, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique.
- Partenaires africains:Le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo (Brazzaville), la République Démocratique du Congo (DRC), la Côte d'Ivoire, Djibouti, l’Éthiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée, le Kenya, le Liberia, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, l’Île Maurice, la Namibie, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, Sao Tomé & Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, le Togo, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
- Renforcer durablement les capacités locales en analyse et en développement des politiques macroéconomiques dans toute l’Afrique subsaharienne ;
- Améliorer, à travers le cofinancement et d’autres ententes dans le cadre des réseaux, la bonne orientation et la bonne gestion des soutiens des donateurs en vue du renforcement des capacités dans les domaines de compétences de la Fondation;
- Renforcer les capacités dans les domaines clés du secteur public avec un accent sur l’interface entre d’une part le secteur public et d’autre part, le secteur privé et la société civile ;
- Soutenir les initiatives régionales dans les domaines de la recherche et de la formation telles que les Communautés économiques régionales (CER) ;
- Établir, de manière systématique, des liens entre la recherche économique, les institutions de recherche et les gouvernements pour accroître davantage la compréhension et la communication entre ces entités.
Dans l’accomplissement de son mandat, l’ACBF vise l’excellence, privilégie la qualité par rapport à la quantité, recherche la durabilité, reconnaît que le processus du renforcement des capacités s’inscrit sur le long terme et n’a de sens que si les efforts de développement deviennent autonomes. L’ACBF accorde la priorité à la participation de l’Afrique (en s’assurant que l’Afrique joue un rôle de premier plan aussi bien dans la définition du processus du renforcement des capacités que dans la mise en œuvre de celui-ci),touten adoptant une approche hautement stratégique basée sur les principes ci-après qui maximisent l’avantage comparatif de la Fondation ainsi que son rôle de catalyseur dans le domaine du renforcement des capacités :
- Une approche axée sur la demande, avec un accent sur l’évaluation des besoins sur la base d’une interventionbien cibléedurenforcement des capacités et un accent sur la participation des bénéficiaires en vue de l’appropriation des programmes de renforcement des capacités ;
- Sélectivitéet équilibre régional pour assurer l’efficacité de l’intervention et maximiser l’impact ;
- Neutralité en ce qui concerne l’orientation des politiques économiques des pays où ont lieu les interventions;
- Accent sur les opérations de renforcement des capacités innovantes et flexibles susceptibles de réussir dans une Afrique institutionnellement et politiquement diversifiée et pouvant permettre aux gouvernements africains et aux donateurs internationaux de concentrer leurs priorités en vue d’une efficacité maximale ;
- Accent sur les pays – La Fondation maintient sur les pays une concentration qui permet d’adapter ses programmes aux besoins de chaque pays, sur la base de l’évaluation des capacités faite au niveau national et de constituer un pool de talentset d’expertises dans un pays à travers divers chaînes de programmes. À travers cette approche intégrée de groupe, l’ACBF accroît les possibilitésd’obtenir un impact maximal et durable dans un pays et, en conséquence, réduit le risque de voir ses opérations isolées ou marginalisées.
Dans le cadre du Troisième Plan stratégique à moyen terme 2012 – 2016 (PSMT III), l’ACBF a identifié trois piliers stratégiques :
- Renforcerles capacités essentielles pour promouvoir la stabilité politique et sociale en vue du changement par la transformation, à travers :
- Le renforcement des capacités des leaders ;
- Le renforcement de la transparence et des processus de comptabilité ;
- L’amélioration des processus de décision participatifs et inclusifs ;
- Le renforcement des aptitudes des personnes pour une plus grande responsabilité dans la prestation des services, pour une plus grande vulgarisation et partage des outils en vue d’une administration et d’une gestion efficaces du secteur public.
- Renforcer les capacités du secteur productif pour le responsabiliser et le réguler à travers :
- Les instituts d’analyse de politiques économiques et think tanks ;
- Une attention particulière accordée aux efforts destinés à soutenir le renforcement des capacités des personnels des ministères responsables de la mise en œuvre des politiques économiques, en vue d’une amélioration, à travers des partenariats restructurés que l’ACBF a développés au fil des années avec les universités;
- Un soin particulier à susciter le dialogue et la réflexion sur les valeurs qui conduisent à la bonne gouvernance, en travaillant avec les entités régionales et nationales sur un ensemble de thèmes importants ;
- Accent particuliersur les efforts individuels en vue du renforcement des capacités personnelles dans les domaines de la déontologie, de l’intégrité et de la gouvernanceresponsable.
- Renforcer les capacités de suivi de l’impact des politiques à travers :
- L’évaluation des capacités aux niveaux national et régional ;
- Un accent particulier sur le renforcement de la planification stratégique sur le long terme, dans les ministères clés aussi bien sur les exigences en matière de statistiques dans le suivi de l’impact des politiques ;
- Des activités visant àdévelopper une culture de l’évaluation des programmes publics ;
- Le renforcement des capacités de plaidoyer sur les politiques des acteurs non étatiques, l’intensification des contrôles efficaces et la quête permanente de l’efficacité dans la diffusion des informations et dans les systèmes d’accès à celles-ci.
L’ACBF s’est dotée d’un système de gouvernance à trois composantes:
- Le Conseil des Gouverneurs où sont représentés tous les pays membres et institutions de l’ACBF;
- Le Conseil d’administration qui a 11 membres et où siège ex-officio le Secrétaire exécutif ;
- Le Secrétariat exécutif de l’ACBF dirigé par le Secrétaire exécutif et qui s’occupe de la marche au quotidien de la Fondation.
L’ACBF planifie ses activités dans le cadre des Plans stratégiques à moyen terme de cinq ans. Ces plans sont mis en œuvre conformément aux plans de travail annuels et budgets annuels.Les ressources nécessaires à l’exécution des Plans stratégiques à moyen terme proviennent des membres de la Fondation, des institutionsmultilatérales, des partenaires bilatéraux et des donateurs non-traditionnels. Ces ressources sont aussi bien humaines qu’institutionnelles puisque les projets et programmes peuvent être exécutés à travers des partenariats formalisés dans des mémorandums d’entente spécifiques.
L’ACBF encourage les pays à entreprendre de manière rigoureuse l’analyse des politiques économiques et la recherche et à concevoir de bons programmes susceptibles de générer des politiques de développement cohérentes. Elle les exhorte à développer avec soin des environnements institutionnels favorables aux interventions en matière de renforcement des capacités et qui promeuvent, de manière durable et sur le long terme, la croissance,le développement et la réduction de la pauvreté. Pour la Fondation, il est extrêmementimportant de renforcer les capacités du secteur public au niveau central en vue de la mise en œuvre des politiques et de l’exécution des programmes d’une manière efficace, transparente et soucieuse de la justification. Il est tout aussi important pour l’ACBF de renforcer le pouvoir des acteurs non étatiques afin que ces derniers, à propos des institutions de service public, fassent le plaidoyer ou bien exigent qu’elles soient sensibles à leur rôle et produisent des résultats. Le but ultime du travail de l’ACBF est d’améliorer la vie et les perspectives des gens dans tout le continent. De manière générale, l’approche de la Fondation enmatière de renforcement des capacités est axée sur la demande – avec un accent sur l’évaluation des besoins, l’appropriation des interventions par les bénéficiaires, la durabilité des projets/programmes et la synergie des interventions à travers les projets, les programmes et les institutions qui financent le développement. Dans ses activités et ses interventions, la Fondation accorde une très grande importance à l’égalité des chances et des sexes.
Le siège de l’ACBF se trouve à Harare au Zimbabwe. Le siège couvre également l’Afrique australe. L’ACBF possède une agence à Nairobi au Kenya qui dessert l’Afrique de l’est et une autre agence à Accra au Ghana qui couvre l’Afrique de l’ouest et centrale.
L’ACBF avait été créée en réponse aux besoins aigus de l’Afrique en capacités ainsi qu’aux défis d’investir dans le capital humain local et dans les institutions locales en Afrique subsaharienne. Les interventions de l’ACBF sont fondées sur quatre principes : le rôle central du renforcement des capacités dans le processus du développement en Afrique ; l’importance primordiale du partenariat et d’une approche axée sur la demande dansla résolution des défis en renforcement des capacités ;l’appropriation locale et le leadership local dans le processus du renforcement des capacités ; et une approche systématique, organisée en étapes et coordonnée en ce qui concerne le processus du renforcement des capacités.
Etre la première institution africaine de renforcement des capacités pour la bonne gouvernance et la transformation économique en Afrique.