Addis-Abeba, 2 juillet 2017 (ACBF) – Le Président de la Commission de l'Union africaine (CUA) – S.E. Moussa Faki Mahamat et le Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique - le Prof. Emmanuel Nnadozie- déclarent que leurs institutions travailleront en collaboration en vue du lancement une révolution des compétences africaines, indispensables pour la transformation souhaitée du continent. Ces deux personnalités sont arrivées à cette conclusion lors d’une récente réunion tenue au siège de la CUA, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, en prélude aux sessions statutaires de l’Union africaine en cours.
Au cours de cette première rencontre officielle entre les deux personnalités, le Président de la CUA s’est montré très éclairé sur le rôle indispensable du renforcement des capacités dans le processus de réforme en cours de l’Union africaine.
« Nous avons besoin des capacités appropriées, pour réaliser les progrès nécessaires sur cette question vitale pour l’Union », a dit en substance S.E Faki Mahamat au Secrétaire exécutif de l’ACBF. Il a invité la Fondation à y jouer un rôle fondamental en contribuant à faire avancer le processus de réforme, tant au niveau de l’Union africaine que de sa Commission.
Le Président de la CUA a reconnu le travail formidable que fait l’ACBF sur le continent et s’est fait l’écho de la position centrale du renforcement des capacités dans le contexte de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 pour la transformation de l’Afrique.
Les deux chefs d’institutions ont convenu qu’à ce stade, l’Afrique n’avait pas d’autre choix que de poursuivre résolument, son programme de transformation. A cet égard, ils ont convenu de travailler en collaboration en vue du lancement d’un programme de révolution de compétences, particulièrement à l’intention des jeunes dynamiques du continent.
Les jeunes gens de l’Afrique sont les principaux attributs du dividende démographique du continent, thème central du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, prévu du 3 au 4 juillet 2017. Ce concept fait référence à l’avantage singulier dont jouit le continent actuellement, pour accroître sa productivité économique, en raison de l’imposante taille de sa main-d’œuvre potentielle, constituée essentiellement de jeunes gens.
S.E. Faki Mahamat et le Prof. Nnadozie ont dit clairement que d’importantes ressources sont nécessaires pour la poursuite de la révolution des compétences et de plus vastes programmes de développement des capacités humaines et institutionnelles en Afrique. Dans cet objectif, leurs organisations uniront leurs forces dans les activités de mobilisation de ressources auprès des partenaires traditionnels et des partenaires relativement nouveaux comme la Chine.
La rencontre s’est déroulée dans un nouveau contexte des relations entre la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et la Commission de l’Union africaine (CUA), suite à l’approbation de la Fondation par les dirigeants du continent comme l’institution spécialisée de l’Union africaine en matière de développement des capacités. Elle a donné l’occasion au Secrétaire exécutif de l’ACBF de mettre en évidence les faits saillants des fructueuses relations de coopération entre la Fondation et la Commission depuis plus de 25 ans. Dans le cadre de ce partenariat, l’ACBF a mis à disposition, des appuis financiers et stratégiques, pour renforcer le développement des capacités, en vue de soutenir les programmes de la CUA et de l’AU. A titre d’exemple, l’ACBF a joué un rôle capital dans la réalisation des études et l’analyse relatives aux impératifs de capacité pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et a appuyé de manière dynamique, les évolutions au sein d’un mécanisme de coordination générale, en vue de la réalisation du programme de transformation de l’Afrique, impliquant la CUA et les partenaires au développement comme les Communautés économiques régionales, la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et le PNUD.
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