Accra, le 6 septembre 2017 (ACBF) - Les ministres des finances et de la planification économique, ainsi que d'autres hauts responsables gouvernementaux, des dirigeants de la Commission de l'Union africaine, de la Banque mondiale, des Nations Unies et d'autres ont exhorté les États africains et non africains, les partenaires au développement mondiaux et le secteur privé à renouveler et augmenter leur soutien à la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) "dans ses efforts pour contribuer à créer une Afrique capable de réaliser son propre développement tel qu’envisagé par les peuples africains." C'est le message principal contenu dans le communiqué final des deux jours de discussions de la 26e session annuelle du Conseil des gouverneurs de l'ACBF qui s'est tenue dans la capitale du Ghana du 4 au 5 septembre 2017 sous le thème « Accès aux fonds pour le développement : Capacités requises pour la mobilisation, l'utilisation et l'absorption des ressources ».
Décrivant le thème ci-dessus comme "très pertinent et opportun pour le continent", les leaders africains et les partenaires au développement présents ont déclaré : "Pour mobiliser efficacement les ressources disponibles, les pays doivent s'attaquer aux contraintes de capacité qui incluent les capacités humaines et institutionnelles pour gérer efficacement les exonérations fiscales, l'évasion fiscale, la fuite des capitaux, les flux financiers illicites, ainsi que les contraintes d'accès aux ressources privées, en particulier les financements mixtes offerts par voie de partenariat public privé (PPP) et des marchés des capitaux ».
Les délégués de haut niveau ont énuméré les domaines nécessitant des interventions solides de l'ACBF pour le développement durable de l'Afrique tels que « les capacités de ressources humaines dans le secteur public, la science et la technologie, les capacités la surveillance, la gouvernance et les systèmes juridiques au niveau institutionnel ; les capacités d'absorption du secteur privé et les capacités de mise en œuvre des projets ".
Bien que les participants de la réunion aient reconnu le rôle central joué par l'ACBF dans la coordination des efforts de renforcement des capacités sur le continent, ils ont encouragé la Fondation à faire davantage « pour produire des personnes compétentes et des institutions solides capables d'apporter des changements transformateurs aux niveaux national, régional et continental en Afrique. »
Une recommandation claire a été faite pour que la Fondation "renforce les capacités des pays africains à mobiliser des ressources soit au niveau national, soit sur le marché financier international, notamment par le biais du secteur privé, des fonds de pension, etc." pour contribuer à mettre en œuvre leurs plans de développement ".
Les délégués ont également exprimé leur gratitude à la Banque Mondiale pour ses 26 ans de «soutien inébranlable» à l'ACBF et ont demandé solennellement à la Banque «de veiller à ce que les résultats obtenus par l’ACBF au cours des vingt-cinq dernières années restent durables en continuant de soutenir la Fondation et, saluent à cet égard, l'engagement renouvelé de la Banque à continuer de soutenir les programmes de renforcement des capacités en Afrique ".
Ils ont fait écho à la gratitude exprimée également pour les pays membres africains, la Banque africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Fondation Bill et Melinda Gates, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et Afreximbank et les ont encouragés à respecter leur promesse de soutenir la Stratégie actuelle de la Fondation couvrant la période allant de 2017 à 2021. Il convient de noter que cette stratégie, , sera mise en œuvre grâce à quatre piliers qui s’appuient réciproquement : permettre une livraison efficace des priorités de développement continentales, aider les pays à obtenir des résultats de développement tangible, améliorer les contributions du secteur privé et de la société civile au développement durable, et tirer parti des connaissances et de l'apprentissage pour accroître l'efficacité du développement sur le continent.
La prochaine session annuelle du Conseil des gouverneurs de l'ACBF sera organisée par la République du Cameroun à une date à convenir entre le Gouvernement hôte et le Secrétariat de la Fondation.
DÉCLARATIONS INDIVIDUELLES DES DIRIGEANTS
L’Honorable Yaw Osafo Maafo, Ministre principal, Ghana
« Au Ghana, nous souhaitons certainement un soutien supplémentaire à l'ACBF, mais nous devrions pouvoir mobiliser entre nous des ressources suffisantes pour maintenir l'ACBF avant de tendre la main aux partenaires au développement pour obtenir de l'aide. Leur aide devrait être la cerise sur le gâteau, pas le principal. "
L'honorable Goodall Gondwe, Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
«La Fondation a investi dans un engagement stratégique dans l'ensemble de la chaîne de valeur des politiques et dans le renforcement des capacités humaines et institutionnelles en Afrique, englobant plus de 321 projets de renforcement des capacités et un engagement de plus de 700 millions de dollars à ce jour.
« Grâce à ses 25 ans d'activité, notre Fondation nous a aidé à obtenir des résultats significatifs en termes d'accroissement de la stabilité macroéconomique, de la gestion fiscale et de la viabilité de la dette ; en renforçant notre capacité d'analyse et de gestion des politiques économiques, grâce à la formation de plus de 50 000 économistes et gestionnaires du secteur public, ainsi que la création de plus de 40 think tanks et instituts d’analyse des politiques.
L'honorable Ken Ofori-Atta, Ministre des Finances du Ghana, et gouverneur hôte du Conseil de l'ACBF
"Le gouvernement et le peuple du Ghana sont particulièrement honorés d'accueillir cette Session à Accra", a-t-il déclaré, ajoutant que les contributions au forum produiraient une nouvelle énergie dans "nos discussions collectives sur le développement de l'Afrique fondées sur le renforcement des capacités".
Thomas Kwesi Quartey, Vice-Président de Commission de l'UA
"L’ACBF a obtenu le statut d'Agence spécialisée non seulement parce que nous apprécions l’ACBF ou que nous ayons simplement besoin de rallonger la liste des institutions spécialisées pour étendre l'Empire de l'UA. C’est plutôt uniquement en reconnaissance du caractère essentiel du renforcement des capacités sur le continent et du rôle incontesté et de la vaste expérience de l'ACBF dans ce domaine ".
« Je demande instamment à tous les pays africains, aux partenaires au développement et aux membres et amis non africains de soutenir l’ACBF et de canaliser tout le soutien lié au renforcement des capacités grâce à notre Agence technique spécialisée pour de meilleures coordination, efficacité, impact et des résultats tangibles ».
Erastus Mwencha, Président du Conseil d'Administration de l'ACBF
"L'Afrique a besoin de l'ACBF pour continuer à jouer son rôle de coordination du renforcement des capacités afin de traiter efficacement les goulets d'étranglement du développement, tels que les capacités d'absorption limitées. "
La Fondation est bien placée pour jouer ce rôle sur le continent, non seulement parce qu'elle a accumulé une immense expérience et des connaissances sur le renforcement des capacités, mais aussi parce que l'impact croissant de ses opérations et interventions fournit la preuve que les capacités doivent être au cœur du développement".
Pr. Emmanuel Nnadozie, Secrétaire Exécutif de l’ACBF
Un ensemble de connaissances convaincantes indique que les capacités d'absorption limitées sont un obstacle majeur à la mise en œuvre et à l'efficacité de divers projets et programmes de développement en Afrique.
"La Fondation a découvert qu'il est devenu urgent d'aller au-delà de relever le défi de l'accès aux ressources pour trouver des solutions au défi de l'utilisation et de l'absorption des ressources".
M. Henri Kerali, Directeur de pays de la Banque mondiale pour le Ghana, le Libéria et la Sierra Léone
- Nous avons travaillé avec l’ACBF au cours des 26 dernières années et nous attendons 26 années de plus pour renforcer les capacités sur le continent.
M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre Régional de Service du PNUD pour l'Afrique
« Nous avons versé toutes nos contributions financières au plan stratégique finissant et nous nous engageons à jouer notre rôle dans le nouveau plan stratégique ».
"Vous trouverez dans le PNUD un partenaire permanent et solide".
"L'Agenda 2063 et les ODD poseront de sérieux défis au continent sans un soutien financier adéquat à l'ACBF".
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Abel Akara Ticha
Chargé principal de la communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
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À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF)
Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.
Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.
À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.
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