Monrovia (Libéria)/Harare (Zimbabwe), le 19 avril 2017 (ACBF) - La présidente du Libéria, S.E. Ellen Johnson Sirleaf a salué la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) pour les résultats qu'elle réalise dans les initiatives de renforcement des capacités à travers le continent, ajoutant qu'elle appuierait l'organisation dans sa quête de ressources pour aider les gouvernements africains à établir, retenir et utiliser des compétences critiques dont dépendra le développement durable du continent.
L'engagement du président Sirleaf à appuyer les efforts de renforcement des capacités au Libéria et à travers l'Afrique s’est révélé récemment au Palais présidentiel de Monrovia lors d'une réunion de travail avec le Secrétaire exécutif de la Fondation, le Pr. Emmanuel Nnadozie.
Examinant les initiatives récentes de l'ACBF en Afrique en général et au Libéria en particulier dans la recherche des moyens de renforcer l'efficacité des programmes, Mme Sirleaf a déclaré qu'elle était particulièrement satisfaite de la réalisation de l'initiative Empowering Women in Agriculture (EWA) dont elle est la championne principale. Cette initiative a été lancée par l’ACBF en 2012 avec d'autres partenaires en vue de renforcer les capacités des femmes en agriculture et de promouvoir leur accès aux terres arables, au financement des projets agricoles, à la technologie, aux opportunités de connaissances et de communication. À son avis, le lancement récent du projet pilote en Tanzanie « est un signe de progrès » et l’ACBF devra faire tout ce qui est nécessaire pour assurer la continuité de l'initiative.
S'exprimant à la presse après avoir présenté les plans exacts de l’ACBF pour appuyer le programme de développement de la République du Libéria et obtenir l'appui du Libéria pour relayer la voix de l'ACBF auprès organismes de financement, le Pr. Nnadozie a déclaré : « Le rôle de leadership exemplaire de la présidente Ellen Johnson Sirleaf dans la défense de plusieurs causes africaines a été un facteur qui nous a motivé à demander lui qu'elle contribue à défendre notre appel mondial à appuyer le renforcement des capacités en Afrique.
« Comme vous l'avez peut-être lu dans nos différents rapports, il y a de nombreuses preuves que l'une des choses cruciales qui retardent considérablement les progrès de l'Afrique vers une croissance et un développement durable inclusif est l'insuffisance des compétences appropriées dans les secteurs très importants de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM).
L'Afrique a une pénurie de 4,3 millions d'ingénieurs et 1,6 millions de scientifiques/chercheurs agricoles qui puissent mettre en œuvre ses plans de développement et la seule façon d’y arriver est de renforcer les capacités dans ces domaines ainsi que de gérer les changements structurels », a-t-il déclaré.
« Appuyer le travail de l'ACBF, qui, en 26 ans, a incontestablement réussi à gérer efficacement des programmes de capacités et de distribution de subventions de plus de 700 millions de dollars en Afrique, se révélera extrêmement important dans des moments comme ceux-ci où l'Afrique tente de mettre en œuvre son programme de développement appelé Agenda 2063 ainsi que les Objectifs de développement durable dans un contexte de grands défis de capacité », a ajouté le Pr. Nnadozie.
Le Pr. Nnadozie a remercié la présidente Sirleaf pour son appui et pour les directives qu'elle a données au ministre des Finances et de la planification du développement du Libéria pour honorer les promesses du pays à l'appui des travaux de la Fondation. En fait, une réunion entre l'honorable ministre des Finances et de la planification du développement, l’honorable Boima S. Kamara, et le chef de l'ACBF a été rassurante.
« Nous veillerons à ce que vous demeuriez une entité viable qui conduit l'Afrique vers l'autosuffisance, la création d'emplois durables et une meilleure qualité de vie pour tous les Africains », a déclaré le ministre Kamara au secrétaire exécutif de l'ACBF.
À ce jour, l’ACBF a investi environ 1,4 millions US$ dans la République du Libéria, en particulier pour soutenir l’appui humain et institutionnel du LIMPAC dont la phase du programme a été conclue en 2012. La récente visite au Libéria du Pr. Nnadozie a ouvert la voie à une refonte de l’appui de la Fondation au LIMPAC et à d'autres programmes pour appuyer les efforts du Libéria dans la poursuite de ses propres aspirations de développement, surtout en renforçant les capacités critiques.
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À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Créée en 1991, l'ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles en vue de la bonne gouvernance et du développement économique en Afrique. Jusqu’ici, la Fondation a habilité les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et les établissements d'enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L'ACBF appuie le renforcement des capacités en Afrique par la mobilisation et l'utilisation des ressources pour le renforcement des capacités, par des subventions, des investissements et la gestion de fonds, les services de connaissances, la promotion de l'innovation dans le renforcement des capacités et les services consultatifs en matière de renforcement des capacités. La mise en place de l'ACBF a été une réponse aux graves besoins capacitaires de l'Afrique et aux défis d'investissement dans le capital humain et les institutions autochtones en Afrique. Les interventions de l'ACBF reposent sur quatre principes : le caractère central des capacités dans le processus du développement en Afrique, le rôle crucial d'un partenariat et d'une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l'appropriation et le leadership africains dans le processus de renforcement des capacités, ainsi qu’une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités qui se concentre sur la rétention et l’utilisation des capacités. Pour de plus amples informations : www.acbf-pact.org
