Le Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, le professeur Emmanuel Nnadozie, a rendu une visite de courtoisie au ministre des Finances de la République du Kenya, l'Honorable Henry Rotich, le jeudi 21 juillet 2016. Le but de la visite était de discuter de domaines d'intérêt mutuel et de la poursuite de la collaboration entre les deux organisations.
Dans leurs échanges, le Professeur Nnadozie a exprimé sa gratitude pour le soutien que la Fondation a reçu du gouvernement kényan, qui et l'un des co-fondateurs de cette organisation panafricaine. Il a également saisi cette occasion pour mettre à jour le ministre Rotich sur l'approbation de la nouvelle stratégie de l'ACBF pour la période 2017 à 2021, par le Conseil des gouverneurs lors de la Conférence des donateurs tenue récemment en Côte d ' Ivoire. La nouvelle stratégie est ancrée sur quatre piliers, a-t-il expliqué. Il s’agit de : (i) Permettre une prestation efficace des priorités de développement du continent, (ii) aider les pays à obtenir des résultats tangibles de développement, (iii) renforcer les contributions du secteur privé et de la société civile au développement durable et (iv) tirer parti des connaissances et de l'apprentissage pour accroître l'efficacité du développement. Ces piliers stratégiques seront atteints grâce à quatre domaines programmatiques qui utiliseront des combinaisons personnalisées de cinq lignes de services.
Ces lignes de service sont : (i) les services de mobilisation des ressources (ii) les services du savoir (iii) les services consultatifs pour le renforcement des capacités, (iv) les initiatives d’investissement dans le renforcement des capacités innovantes et la documentation systématique ainsi que le partage des pratiques novatrices et prometteuses et (v) la gestion des investissements des fonds. Le ministre a réaffirmé l’appui du gouvernement kényan aux décisions et résultats de la conférence des donateurs et de la réunion du Conseil des gouverneurs de même que son engagement à appuyer le financement du nouveau Plan stratégique. Dans le passé, le Kenya a promis et versé environ 1,95 million $ à la Fondation, tandis qu'un total de 43,4 millions USD en subventions a jusqu'ici été fourni par l'ACBF aux institutions régionales kényanes et est-africaines basés dans le pays.
L’Honorable Rotich a également ajouté que tandis que l'ACBF se dirige vers la mise en œuvre du Plan stratégique 2017-2021, « le renforcement des capacités doit être correctement ciblé, suivi, évalué et appuyé. Autrement il n’aboutira à aucun impact significatif. » Il a également expliqué que le Kenya, comme la plupart des pays africains, tient à voir l’ACBF à travers sa nouvelle stratégie renforcer les capacités de négociation sur le continent pour un engagement efficace en vue de veiller à ce que les accords internationaux reflètent les intérêts du continent. Cela est essentiel à la réalisation de l'Agenda 2063 et des objectifs de développement durable.
Le Professeur Nnadozie a assuré au gouverneur de l’ACBF que la Fondation est prête et est engagée à aider les pays africains à atteindre les objectifs de développement durable et les aspirations de l'Agenda 2063. Toutefois, l’appui politique et financier des Etats membres sera déterminant dans l'autonomisation de la Fondation pour exécuter son mandat.
Le rôle de l'ACBF sera encore plus primordial dans cette dispensation, vu que l'Afrique intensifie ses efforts d'industrialisation pour la transformation structurelle et le développement durable. La Fondation prévoit de déployer des programmes et des projets qui sont centrés sur le renforcement des capacités de mise en œuvre pour que les pays africains soient en mesure de respecter les objectifs nationaux, régionaux et continentaux.