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Réunion inaugurale du Consortium pour endiguer les FFI d'Afrique, tenue à Johannesburg

Johannesburg
Republic of South Africa
17 juin, 2016

« Le Groupe de haut niveau (HLP) de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) sur les flux financiers illicites (FFI) de l'Afrique a fait des progrès en lançant une série de réunions et de collaborations avec les intervenants clés afin d'endiguer les FFI d'Afrique », a déclaré S.E. Thabo Mbeki, ancien président sud-africain et président du HLP de l'UA/CEA sur les FFI, lors de la réunion inaugurale du Consortium pour endiguer les FFI d'Afrique. La réunion a eu lieu au Centre des congrès de Sandton à Johannesburg, en Afrique du Sud, les 13 et 14 juin 2016. La réunion inaugurale avait pour but de fournir une orientation stratégique globale pour les efforts visant à réduire les FFI d'Afrique. Elle constituait un suivi des ateliers avec les intervenants précédents sur la mise en œuvre des recommandations du rapport du HLF sur les FFI d'Afrique organisé par la CEA en 2015.

En tant que co-organisateur, S.E. Dr Anthony Maruping, Commissaire aux affaires économiques à la Commission de l'Union africaine, a déclaré que le Consortium pour endiguer les FFI devra servir de plate-forme à multiple intervenants afin de tirer parti des partenariats établis entre les intervenants depuis la publication du rapport du Groupe de haut niveau.

Dr. Maruping a également déclaré que la réunion avait pour but de permettre aux acteurs mondiaux et régionaux des secteurs public et privé, de la société civile et des universités d’examiner le descriptif de projet anti-FFI et de discuter des stratégies de sa mise en œuvre. Dans la même veine, il a dit que la version provisoire du rapport annuel sur les progrès accomplis pour endiguer les FFI en Afrique sera présentée au Consortium avant le Sommet de l'Union africaine qui se tiendra en juillet 2016.

Selon le Dr Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, le fléau des FFI est un paradoxe en ce sens que les pauvres du monde subventionnent les pays riches à hauteur de plus de 80 milliards US$. Vu la déclaration spéciale des chefs d'Etats africains sur les FFI, le HLP a été obligé d'apporter une gamme de partenariats variés afin que les recommandations peuvent soient mises en œuvre.

Dr. Hamdok a déclaré que tous les acteurs ayant une expertise doivent unir leurs efforts dans la création du Consortium. Il a souligné l'engagement montré au plus haut niveau et la nécessité de travailler sur la production et la diffusion de la recherche sur les FFI ainsi que le renforcement des institutions en raison de la rareté des capacités au niveau national. Il est nécessaire de créer de l'espace pour que tout le monde participe et de soutenir une campagne médiatique et galvaniser les actions d’endiguement des FFI. Il a conclu en énumérant les organisations qui avaient volontairement rejoint le Consortium. La CEA est le secrétariat du Consortium.

Le Secrétaire exécutif de l'ACBF, Pr Emmanuel Nnadozie, a réitéré la nécessité de mettre l'accent sur ​​le maintien et l'utilisation des capacités dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail du Consortium. Il a déclaré que l'accent devrait être placé sur les capacités immatérielles ainsi que les mentalités des pays pour endiguer les FFI et que l'ACBF était prête à collaborer avec les institutions du Consortium pour aider les pays en particulier dans le domaine du renforcement des capacités, lequel est déjà élaboré dans le nouveau Plan stratégique de l’ACBF (2017-2021).

La réunion inaugurale a été organisée par le Secrétariat du Groupe de haut niveau sur les FFI en vue d'initier une collaboration simplifiée des efforts mondiaux pour lutter contre les FFI en général et, en particulier, l'établissement d'une approche cohérente pour la mise en œuvre des recommandations du rapport du Groupe de haut niveau sur les FFI d'Afrique.

Le Secrétariat du HLP, hébergé par la CEA, a pris l'initiative de lancer un cadre de forte collaboration et d’échanges constants entre les gouvernements africains, les institutions africaines et leurs partenaires au développement sur ​​le processus d'endiguement des flux financiers illicites.

La CEA a également créé un forum où tous les intervenants concernés discutent de la mise en œuvre d'un plan de travail, ainsi que des rôles et responsabilités de chaque intervenant dans le processus.

L'atelier des intervenants a réuni des représentants de la CEA, la CUA, le PNUD, l'ACBF, la Fondation Thabo Mbeki, le Trésor sud-africain, le NEPAD, le Mécanisme africain d’examen par les pairs (MAEP), le Forum africain sur l’administration fiscale (ATAF), le Centre africain pour le développement minier (AMDC), l’OCDE, l’Union panafricaine des juristes (PALU), le Réseau Justice dans les taxes (TJN-A), les OSC, les partenaires au développement et autres intervenants concernés tels que le Réseau parlementaire panafricain pour les IFF et la justice dans les taxes (APNIFFT), l'Initiative Africaine Concertée sur la Réforme Budgétaire (CABRI) et l'Initiative Open Society Afrique de l'Ouest (OSIWA).

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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