Home | Media | News | Rôles et responsabilités spécifiques des institutions : clés pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063

Rôles et responsabilités spécifiques des institutions : clés pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063

Lusaka
Zambie
13 mar, 2016

« La mise en œuvre de l'Agenda 2063 nécessitera une intégration de tous les acteurs ainsi que des principaux leaders, des facteurs clés institutionnels et organisationnels aux niveaux continental, régional et national, le secteur privé, la société civile, le milieu universitaire, les think tanks, les réseaux de jeunes et des femmes, les organisations confessionnelles entre autres », a déclaré le Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), le professeur Emmanuel Nnadozie le vendredi 11 mars 2016, à la réunion de coordination conjointe de la Commission de l'Union africaine (CUA), le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies de l'Afrique (UNECA), la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), les Communautés économiques régionales (CER) en cours au Mulungushi International Conference Centre (MICC) à Lusaka, en Zambie.

Pr Emmanuel Nnadozie a déclaré que dans le but de conduire la mise en œuvre de l'Agenda 2063, il est nécessaire que toutes les institutions concernées aux niveaux continental, régional et national se voient attribuer des rôles et responsabilités spécifiques pour la mise en œuvre effective de l'Agenda 2063.

Il a également proposé que la responsabilité de la CUA soit la coordination et la gouvernance générale de l'Agenda 2063, la communication large, la vulgarisation et la sensibilisation au sujet de l'Agenda 2063, en collaboration avec les CER.

« La CUA doit conduire l'élaboration des politiques de mobilisation des ressources et montrer la voie quant aux partenariats et aux négociations mondiales, continentales et multilatérales», a déclaré Pr Nnadozie.

Selon lui, les CER sont les éléments de base de l'Union africaine et il doit y avoir un lien structurel entre les CER et la CUA. Il a expliqué que les CER doivent devenir une partie organique de l'UA, servant de Commissions de l'UA au niveau régional pour assurer la cohérence dans la planification, la prise de décision et la mise en œuvre.

La présentation faite par le Professeur Nnadozie a également porté sur l'architecture institutionnelle complexe et lourde au niveau régional et continental, y compris le manque de clarté des mandats entre les organes de l'UA, ainsi que la duplication des rôles, des fonctions et des activités. Il a également proposé des rôles spécifiques pour l'Agence de coordination et de planification du NEPAD, du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), et le Parlement panafricain.

A la fin de sa présentation, il a recommandé que l'Acte constitutif soit revu et remanié pour répondre aux besoins de l'Agenda continental et que les mandats des institutions soient revues afin de préciser, harmoniser et réduire davantage les chevauchements et les « enchevêtrements ».

D'autres recommandations ont porté sur le mode opératoire, les systèmes de travail et le fonctionnement au niveau des organes de l'UA ainsi que le mécanisme de gouvernance et d'application et la décentralisation de l'UA pour permettre aux CER de jouer un rôle de mise en œuvre plus efficace par rapport aux Etats membres.

La Réunion de coordination a débuté le 10 mars par la réunion d'experts de haut niveau où les résultats clés ont été convenus en vue de la réunion des Directeur généraux. La réunion des hauts fonctionnaires avait des participants de la CUA, l'ACBF, la BAD, l'EAC, la CEEAC, la CEN-SAD, COMESA, CEDEAO, IGAD, NEPAD NPCA, la SADC et la CEA.

Les résultats de la réunion ont porté sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations antérieures de la dernière réunion de coordination, l'Agenda 2063 et le premier plan décennal de mise en œuvre et la validation sur l'état de l'intégration et Sommet à huis clos de l'UA sur l'intégration.

 Voir plus d’images ici:

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
1
2
3
4
5
X