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Sommet des Think tanks Africains sur la transformation numérique en Afrique

Harare
Zimbabwe
02 déc, 2021

Les perturbations de l’ensemble des activités économiques en Afrique par la pandémie de la Covid-19 ont démontré sans aucun doute que la numérisation est devenue plus indispensable pour le continent aujourd'hui qu'auparavant. Déjà, la pandémie a contraint la plupart des pays, des institutions et entreprises africains à migrer vers des plateformes en ligne, accélérant une transformation numérique en cours depuis des décennies. Mais les pays africains sont encore confrontés à des défis.

Afin de relever ces défis, les 9 et 10 décembre, la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), qui est une Agence spécialisée de l'Union africaine pour le développement des capacités, organisera le Sommet 2021 des Think Tanks Africains (le 8ème de la série) sur le thème : « La Transformation Numérique dans l'Afrique après la Covid-19 : Opportunités, Défis et Options pour Mieux Reconstruire. »

Le sommet fournira un espace aux Think Tanks Africains et aux principales parties prenantes pour échanger les meilleures pratiques et les leçons, et pour réfléchir à de nouvelles idées et stratégies innovantes pour avoir un impact sur les politiques publiques et soutenir la mise en œuvre du programme de transformation numérique de l'Afrique.

Actuellement, la plupart des pays Africains ont des programmes de numérisation et mettent en œuvre plusieurs interventions visant à contribuer à la transformation numérique du continent. Alors qu'au niveau continental, une Stratégie Globale de Transformation Numérique pour l'Afrique (2020-2030) a été introduite par l'Union Africaine (UA), les pays utilisent les technologies numériques et l'innovation pour transformer leurs propres économies.

Cependant, malgré le succès remporté par l'Afrique jusqu'à présent, les données de GSMA Intelligence (la source définitive des données, des informations et des prévisions des opérateurs mobiles mondiaux) montrent que l'Afrique accuse un retard par rapport aux autres régions (développées et en développement). Par exemple, le pourcentage de la population couverte par les réseaux 3G et 4G en 2020 est respectivement de 76% et 58% en Afrique, 94% et 84% en Asie, et 93% et 83% en Amérique Latine et Caraïbes.

Malgré cela, l'Afrique ne se porte pas mal dans d'autres domaines critiques. Par exemple, la pénétration d'Internet en Afrique a décuplé depuis le début des années 2000, contre une multiplication par trois dans le reste du monde. La prolifération des technologies mobiles a également été particulièrement prononcée en Afrique, qui compte le plus grand nombre de comptes au monde (300 millions). Les preuves montrent qu'il existe plus de 500 sociétés de technologie financière africaines et plus de 640 pôles technologiques actifs à travers le continent.

Bien que l'Afrique ait beaucoup progressé, certains défis de longue date subsistent et expliquent les performances relativement faibles du continent en matière de transformation numérique par rapport à d'autres régions.

Selon les consultations menées par l'ACBF, alors que la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles a été transversale, Les résultats montrent que les capacités à mettre en œuvre des politiques de transformation numérique et à mobiliser des ressources adéquates pour financer la transformation numérique sont les questions les plus importantes et prioritaires auxquelles les pays africains doivent s’attaquer.

C'est dans ce contexte que l'ACBF, à travers le réseau du Think Tanks Africain (ATTN), convoque les Think tanks pour explorer les modalités de politique et de mise en œuvre qui sont essentielles pour tirer parti de la numérisation pour mieux reconstruire les économies africaines pendant et après la Covid-19.

Les délégués discuteront des capacités nécessaires pour accélérer la mise en œuvre de la Stratégie de Transformation Numérique de l'UA (2020-2030) et de la manière dont elle se traduit par la mise en œuvre de politiques et d'actions de transformation numérique judicieuses aux niveaux régional et national.

L’ACBF travaillera avec ses partenaires à la réalisation des résultats du Sommet et de l’après-Sommet et utilisera les messages et les conclusions clés pour élaborer un programme de renforcement des capacités à l’appui de la formulation et de la mise en œuvre de politiques de numérisation dans les pays africains.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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