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Valoriser les politiques économiques locales

Mbabane, Swaziland
28 oct, 2014

Les think-tanks africains ont été invités à relever le défi de la valorisation des recommandations de politiques économiques locales à travers le partage de leurs expériences et connaissances.

Lors de l’assemblée générale du Comité des Instituts d’analyse de politiques économiques tenue à Mbabane, le Ministre des Finances du Swaziland, M. Martin G. Dlamini, a encouragé les think tanks à partager leurs expériences. Le Ministre a également invité les représentants des 14 pays à renforcer leurs capacités afin de valoriser les recommandations de politiques économiques locales.

Le PIC est un réseau stratégique regroupant les think tanks et instituts d’analyse de politiques économiques appuyés par la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique.

Le représentant du Secrétaire exécutif de l’ACBF, Dr Roger Atindehou, Directeur du Département des Operations pour l’Afrique de l’Est et Australe, a souligné l’importance de l’échange d’information et de meilleures pratiques, pouvant ainsi améliorer leurs performances.

Le thème de cette troisième assemblée générale du PIC était « Vers le développement durable de l’Afrique : rôle du Comité des Instituts d’analyse de politiques économiques appuyés par l’ACBF ». La réunion a servi de plateforme aux participants pour partager leurs expériences et connaissances dans les domaines de la mobilisation des ressources, du rôle des think tanks dans l’intégration régionale et de l’auto-évaluation des politiques et des institutions des pays.

Au cours de la rencontre, les revues pays du Swaziland et du Zimbabwe ont été également examinées. Ces revues mettent l’accent sur les impératifs en matière de renforcement des capacités.

Les résultats de la revue montrent que le Swaziland a des opportunités d’investissement mais est confronté à des taux de croissance relativement bas, exaspérés par le manque de ressources humaines compétentes, les questions relatives à la santé et à l’intégration de la problématique de l’égalité des sexes, et les contraintes institutionnelles.

Les performances du Zimbabwe sont principalement affectées par l’instabilité financière, les contraintes fiscales et la désindustrialisation.

Les deux pays ont des faiblesses en ce qui concerne la mise en œuvre des différentes stratégies et politiques de développement, ce qui met en lumière le besoin en renforcement des capacités dans ce domaine.

En ce qui concerne les expériences des membres du PIC dans le domaine de la mobilisation des ressources, le message clé est que les dons restent une source importante de financement pour les think tanks. En effet, un soubassement financier sous forme de dons est indispensable pour éviter que les think thanks s’éloignent de leur mandat institutionnel (la production de biens publics) et se transforment en cabinets de consultations privés.

Les participants ont également débattu sur l’auto-évaluation des politiques et des institutions nationales que les think tanks réalisent depuis la production de la version inaugurale du Rapport sur les indicateurs de capacités en Afrique. Ils ont recommandé d’étendre l’exercice à tous les pays africains car l’évaluation permet d’éclairer les décisions de politiques économiques et d’orienter les domaines d’intervention en matière de renforcement des capacités.

Le rôle des penseurs à l’égard du fléau Ebola a également fait l’objet de discussions. Les participants ont unanimement reconnu la nécessité d’entreprendre des études, non seulement pour documenter les cas de bonnes pratiques dans les pays où l’épidémie a pu être endigué, mais aussi pour évaluer son impact sur les économies des pays affectés et les pays environnants non affectés.

A la fin de la réunion, le Président du PIC, M. Boubacar Macalou, Directeur du Centre d’Etudes et de Renforcement des Capacités d’Analyse et de Plaidoyer (CERCAP, Mali), a encouragé les membres du réseau à maintenir le cap tout en payant attention à l’apprentissage par les pairs et un travail de qualité.

La prochaine réunion du PIC est prévue en avril 2015.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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