Cependant, bien qu’il soit de notoriété publique que la mobilisation des ressources est la voie à suivre, le Rapport 2015 sur les capacités en Afrique2 indique que cette opération pourrait ne pas être possible en raison d’un maillon manquant, à savoir, les capacités pour la mobilisation de ces ressources. Il souligne que la société civile composée des institutions et des groupes organisés, indépendants de l’Etat3, peut jouer un rôle de premier plan dans les négociations avec le gouvernement au nom des populations, sur les stratégies efficaces de mobilisation des ressources intérieures et de lutte contre les flux financiers illicites en Afrique.