Transcription complète : le Directeur exécutif de l’HESPI (Ethiopie)
La Communauté d'Afrique de l'Est est une communauté économique régionale qui comprend cinq pays, l'IGAD comprend huit pays, dont deux se trouvent être aussi dans la Communauté de l'Afrique de l'Est: le Kenya et l’Ouganda. Plus au nord, nous avons l'Ethiopie, le Soudan, le Sud-Soudan, l'Érythrée, Djibouti, et la Somalie.
Une bonne part du travail que nous [HESPI] faisons se concentre sur les questions d'intégration régionale, de renforcement des institutions, en préconisant une meilleure prestation de la gestion économique, la formulation des politiques, mais pas à un niveau spécifique. La plupart des gens pensent que la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique [ACBF] n’appuie que des pays spécifiques comme le font des programmes tels que l'Institut d'administration publique au Rwanda (IPAR), le ZIPAR, etc. Mais il y a deux instituts régionaux, y compris le nôtre, qui sont le point focal. Nous parlerons un peu plus de ce que nous faisons et comment l'ACBF a été en mesure de nous aider.
L’ACBF, comme certains de vos auditeurs le savent probablement déjà, a créé un certain nombre d'instituts d’analyse de politiques sur ce continent. HESPI est l'un des instituts les plus récents à avoir travaillé avec l’ACBF.
J’aimerais d'abord dire que n’eût été l'ACBF, je ne pense pas que la plupart des instituts de ce continent existerait maintenant. Ce qu'ils font, c’est de prendre une idée ou la formation d'un institut de A à Z. Ils nourrissent ces instituts; ils incubent ces instituts et fournissent une importante assistance technique dans le processus de formation.
Un autre des avantages de travailler avec l'ACBF, qui est vérifiable dans notre cas, du moins, est qu’en plus de la partie technique, elle a fourni un appui financier, pour faire principalement deux choses: (1) nous aider à mettre en œuvre les programmes et réaliser les objectifs que nous avons fixés à travers la sous-région où nous travaillons ; mais aussi l’appui le plus important qu'elle nous ait fourni est le renforcement des institutions (2). C’est seulement grâce à l'appui de l'ACBF que nous avons pu renforcer notre capacité de recherche, notre appui à la recherche. Nous pouvons trouver plusieurs autres institutions qui sont prêtes à appuyer des objectifs spécifiques, des programmes spécifiques, mais très peu sont prêtes à investir dans le renforcement des institutions.
Enfin, je pense que l’ACBF a été d’une grande aide dans l’appui au nouvel institut en termes de systèmes, de procédures, que ce soit pour ce qui est de faire la passation des marchés d'une manière systématique et rentable, que ce soit en matière de traitement de documents financiers, etc. Donc, je pourrais dire que sur les 30 à 40 instituts qui existent sur le continent africain, la plupart d'entre eux n’existeraient pas et s’ils existaient, ils ne seraient pas aussi efficaces qu'ils le sont maintenant sans l’appui et l’entretien qu'ils reçoivent ou ont reçu de l'ACBF.